Archéologie locale: Le prétendu autel romain de la chapelle de l’Isard.

Les fascicules, sur la chapelle de l’Isard, parlent d’un autel votif romain trouvé sur le secteur. Après des recherches en archives, on s’est aperçu que l’autel votif romain a été situé à tort à la Chapelle de l’Isard, à cause de la mauvaise reprise d’un texte sur la région. Explication, plus bas.

La construction de la Chapelle, dans ce lieu escarpé, semble être due à la christianisation d’un ancien culte gaulois, mais dont il ne reste aucune trace.

Archéologie (faits réels )
– Un archéologue serait venu lors de la reconstruction de la chapelle dans les années 1950 et aurait dit avoir trouvé des vestiges romains à proximité, entre la Chapelle et le plat de la Peyre. Cet archéologue n’a pas été retrouvé, mais ça pourrait être Georges Fouet qui prospectait à cette époque les cultes romains (autels votifs) sur les sommets des montagnes (clic)
— Plus bas, dans la pente sous la chapelle, il y a des vestiges de petites cabanes semi-enterrées, au moins six, des fruitières, servant à affiner le fromage. Cabanes recouvertes en lauzes de schistes fixées avec des chevilles de bois, ce qui daterait d’avant le 18 e siècle et peut-être très anciennes. Cabanes en ruine au début 20ᵉ.
– Aussi, dans le secteur, deux restes de fours à chaux, ayant surement servi pour la construction de la chapelle. Le calcaire venant d’une carrière de tuf située pas loin. La façade de la chapelle est faite en grande partie avec du tuf, provenant sûrement de là.
– à noter aussi qu’à proximité, il a été retrouvé des vestiges (alignements rectangulaires de gros cailloux) ressemblant à ceux de huttes néolithiques, comme celles en Corse. Le mystère est entier !

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Valorisation touristique du château de Castillon

Idée d’attractivité touristique
#tourisme #produitdappel #valorisationduterritoire #castillonencouserans #developpement

Valoriser les vestiges du château médiéval de Castillon,  se trouvant sur l’emplacement du calvaire et en faire un point d’attrait touristique et un lieu de balade pour attirer des visiteurs alentours.

On ne peut évidemment pas avoir le même attrait que le lac de Bethmale qui attire des visiteurs de Toulouse, mais ça permettrait d’augmenter la fréquentation de Castillon avec la retombée sur les commerces, bars, resto, et commerces spécifiques: écho des montagnes, cave à vins, etc…

Pour cela, déterminer au mieux l’ancien emplacement et fonctionnalités du château, ancien donjon, reste de tours et autres et faire des panneaux explicatifs pour la visite, répartis sur le calvaire, plus détaillés que le seul panneau à l’entrée.

Deux auteurs locaux, Denis Mirouse et Pascal Audrabam on écrit un livre sur les châteaux du Couserans et on déja fait une conférence au FAC de Castillon, il y a quelques années. Un extrait de leur livre sur Castillon est imprimé sur un grand panneau à l’entrée du Parc du Calvaire, http://lepasdoiseau.fr/forts-medievaux-couserans/

En complément, faire quelques « petits grattages » sans creusement, en enlevant un peu de terre, permettrait d’agrandir quelques portions maçonnées au milieu du gazon, murs circulaires/tours et aussi dégager un peu, sur les pentes sous les murs, car certaines sont des tas de cailloux, provenant des remparts abattus.

Un plus hypothétique, serait une caméra thermique, caméra utilisée pour détecter les pertes de chaleur, qui permettrait de visualiser les tracés des murs enfouis sous quelques décimètres de terre.

D’autres références sur le site http://castillon09.fr/le-chateau-de-castillon-en-couserans-ariege-pyrenees-centrales/

à noter qu’il existe aussi des vestiges d’autres châteaux à proximité, Dans la vallée de Bethmale, le château de Bramevaque, et le château de la Maléde près d’Irazein, les deux aussi grands que celui de Castillon.
Un jour, peut-être, un circuit touristique de randonnée des trois châteaux ?

Papeterie de Lédar (Matussière et Forest), Histoire

Souvenirs, le Couserans industriel avec le développement de l’industrie papetière dans le Saint-Gironnais, très prospère au temps jadis avec une dizaine de papeteries. Une des plus grandes, la papeterie de Lédar développée par l’ industriel Matussière, dans les années 1900 et fermée en 2008.

Cette industrie papetière s’est développée grâce à la disposition des nombreuses ressources locales :

  1. l’énergie hydraulique abondante et à bas prix,
  2. la pureté des eaux,
  3. une main-d’œuvre bon marché, due à la forte population rurale ne vivant pas complétement des ressources agricoles,
  4. par la suite une abondance des ressources forestières.

La plupart de ces industries initialement petites ont fermé. Quelques-unes ont subsisté jusqu’au début du 21e siècle, comme la papeterie de Lédar qui a périclité, due à la baisse de demande de papier journal à cause de l’utilisation d’internet et aussi à la concurrence étrangère. Les papeteries d’Europe de l’Est ayant une main d’œuvre moins chère. Les groupes papetiers ayant plusieurs sites nationaux et internationaux. Un instant envisagé, le papier recyclé, mais la matière première ayant augmenté due à la demande chinoise.

Historique

Une des plus grandes papeteries, la papeterie de Lédar. L’industriel Matussière a racheté les papeteries de Lédar à Charles Foch en 1903. Le bois venait d’Espagne de la forêt de sapin de Bonabé,  près d’Alos de Isil. Il était acheminé par un câble de 10 km qui passait par le port de Salau,, à 2 057 m d’altitude pour arriver à Salau ou il était rapé .
Jusqu’en 1917, cette pâte fabriquée à Salau a été acheminée vers l’usine de Lédar, d’abord avec des chars à bœufs et ensuite avec des  camions.
Puis vers 1925 , lorsque la forêt de Bonabé a été épuisée, le bois fourni par les pays nordiques arrivait en bateau à Bordeaux et ensuite en train jusqu’à Saint-Girons.
Racheté en 2005 par le fond de pension américain Matlin Patterson,  avec la fermeture de trois sites. Le site de Lédar a fermé définitivement en septembre 2008.
Historique de Matussière et Forest SA avant 2002.

Avenir

Si la production de papier journal en masse n’est plus d’actualité, il subsiste des niches, papiers d’emballage et papier à cigarettes à base de chanvre. La population a décru aussi fortement, due à l’exode rural. La construction d’usines aussi importantes n’étant plus envisageable.  Seule subsiste dans les ressources initiales, ayant motivé l’existence de ces usines, l’abondance de bois avec le développement de la forêt qui colonise les friches agricoles des montagnes, dont la biomasse pourrait générer de l’énergie à bas prix. Mais c’est une autre histoire !

Technologie papetière.

Les fibres de bois contiennent de la cellulose et de la lignine. L’objectif est d’éliminer la lignine et de détacher les fibres de cellulose pour faire le papier.

  1. Initialement, la lignine était éliminée grossièrement par le râpage du bois.
  2.  Puis, il y a eu des procédés chimiques, cuisson à la soude ou au bisulfite pour dissoudre la lignine et l’éliminer.
    Ces dernières techniques étaient assez polluantes. Production de liqueur noire toxique pour l’environnement et émanations de gaz soufrés, avec des odeurs d’œufs pourris, qui se dégageaient des fois à plusieurs dizaines de kilomètres des papeteries,
  3. Une nouvelle technologie est en train d’être étudiée pour solubiliser la lignine de manière enzymatique (ligninase) et réduire ainsi les liqueurs toxiques et les gaz soufrés. Ce procédé éliminant complétement la lignine va permettre aussi de traiter les vieux papiers qui jaunissent à cause de la lignine résiduelle.
    Gageons que quand cette technologie va être au point économiquement, un jour…. , l’immobilier à proximité des papeteries, très porteuses d’emplois, va augmenter !

Références:

    1. L’origine des papeteries du Salat 1945 
    2. La papeterie du Couserans
    3. Historique, 19 éme
    4. L’industrie papetière dans le Saint-Gironnais 1947  !!!!!!!!!
    5. 2010 – La saga de l’usine de ledar
    6. 2008 fin de partie pour matussiere et forest
    7. 2005 – Matussiere et forest
    8. 2018 port de salau
    9. L’aventure du bois de Bonabé

Sortie du PNRA animation thématique « Pelouse, lande ou forêt ? »

Rando du PNRA de ce matin, prés de Sentein, du Playras au col de Blazy. Dans d’anciens pacages (pelouses, prairies). Le Playras 1076,Col de Blazy 1311. dénivelé 235 m

Vallée de l’Isard (en bas ), au loin dans les nuages, le pic de Crabére, chaîne frontière.
Pluie orageuse à 14h30 qui a sonné la fin de la balade, juste au retour.
Le but de la sortie avec des naturalistes, ornithologue, botaniste, gestionnaire de l’espace montagnard, était d’expliquer la retransformation de l’espace de moyenne montagne, qui se ferme, (enfrichement avec fougères et noisetiers), éboulement des murets des terrasses et des chemins, en pâturages.

 

Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises

Samedi 10 juin, vous êtes invités à Sentein pour une animation autour de la thématique « Pelouse, lande ou forêt ? »

Comment évoluent nos paysages et pourquoi ? Landes à fougères, genévriers, progression des noisetiers… Lorsque les milieux ne sont pas pâturés, l‘évolution naturelle prend le relais. A l’occasion d’une petite randonnée en direction du col de Blazy depuis Sentein, découvrez les Trames vertes en vrai et aidez-nous à identifier les pelouses qui se ferment.
Rendez-vous à Sentein à 9h30 (retour au parking vers 14h) au parking du marché (un covoiturage sera organisé pour se rendre sur le lieu de l’animation)
Animation gratuite sur réservation – Prévoir de bonnes chaussures et une tenue adaptée à la météo

Le château de Castillon-en-Couserans (Ariège-Pyrénées Centrales)

(Résumé)  voir Article complet

Vestiges d’un château féodal du XIIéme siècle sur le site du Calvaire (parc urbain). Il en reste une chapelle castrale fortifiée au XVI éme.
En 1650, les murailles de l’ancien château fort auraient été arasées en partie, sur ordre de Richelieu. Le château aurait servi de carrière de pierres à la révolution.

 

Histoire

Rapport du programme collectif de recherche sur les châteaux médiévaux 2010. Castillon: 22 pages à partir de la page 56

Bibliographie

1-La chapelle castrale de Castillon dite chapelle du Calvaire ou église Saint-Pierre, XIIe-XIIIe  Geneviève Pic-Patrouix

2-Châteaux et Forts Médiévaux en Couserans par Denis Mirouse, Pascal Audabram

 

Peinture du chateau de castillon
Fresque de l’église d’Audressein, censée représenter le château

Panneau affiché à l’entrée, extrait du livre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article complet