à la chapelle dite d’Espust, ont été trouvées des inscriptions votives (autels votifs romains)
2. Dans la Montagne du Gar. — Tout comme Maurice Gourdon, le 24 février 1882, MM. Fouet et quelques autres instituteurs ont, le 16 octobre 1949, découvert sur le point culminant de 1786 m., des vestiges d’autels votifs ou de bases en marbre blanc de Saint-Béat, attestant irréfutablement qu’un sanctuaire gallo-romain existait en ce point. Mais c’est sur son flanc ouest surtout, au pied des falaises abruptes éclatantes de blancheur, dans la zone des éboulis où sourdent de nombreuses sources, où pousse une verdoyante végétation, où un habitat s’est perpétué et où se dresse depuis le Moyen Age la chapelle dite d’Espust, que des inscriptions votives au dieu Gar ont été recueillies. J. Sacaze signale non seulement l’autel élevé par l’esclave Antinoüs au dieu Gar, a Diane, déesse des forêts et au dieu éponyme d’Ore, Horolat, mais encore celui de l’esclave Géminus, en accomplissement d’un vœu au dieu Gar, en son nom personnel et en celui de tous ses Compagnons d’esclavage. On connaît, en outre, la dédicace célèbre au Gar et aux autres montagnes par la triste Sabinula chassée de Rome, texte épigraphique que le poète José-Maria de Hérédia a rendu immortel dans son poème l’Exilée. Sur l’indication de M. Fouet qui avait examiné tous les moellons apparents de la chapelle, aux endroits qui s’étaient récemment décrépis, j’ai extrait du mur ouest un petit autel anépigraphe en marbre blanc que j’ai immédiatement rescellé plus solidement à la même place. Et j’ai pu constater, une fois de plus, que la maçonnerie de cette chapelle de haute montagne, cache de nombreux marbres, notamment plusieurs éléments architectoniques d’un sanctuaire gallo-romain assez important, bien bâti et très orné. référence